LA GESTION NUMÉRIQUE DE L´ORDRE PUBLIC.
La Commission européenne prépare le « portefeuille européen d’identité numérique ». C´est le début du « crédit social numérique » à la chinoise. Ce projet avance dans l’indifférence la plus généralisée.
C´est une administration automatisée des comportements. Un système de crédit social avec une traçabilité électronique de tous les actes est alors prévu. Les bons gagnent des réductions, les peu vertueux sont privés de certains droits. Nul ne peut s´opposer à la gestion numérique de l´ordre public.
La dématérialisation de tous les services publics est d´une efficacité redoutable pour contrôler. Mais qui dit contrôler, dit aussi influencer, avec pour corolaire une atteinte aux libertés individuelles.
C´est une sorte de totalitarisme technique via surveillance généralisée. Nous resterons libres de nous définir selon nos activités nocturnes ou selon la jouissance éphémère du moment, mais nous serons intégrés dans des cases préétablies selon notre comportement social. Un numéro administratif comportera toutes les références, sociales, fiscales ou médicales, avec pour corollaire de donner priorité au collectif, au détriment de l´individu.
Deux écoles opposées qui vont cependant dans le même sens. Outre-Atlantique le système Woke qui nivelle tout, et Outre-Pacifique, le parti unique qui remplace l´empereur de chine et contrôle tout.
Entre, il y a l´homme dans sa plénitude avec la conscience
profonde d´avoir été missionné pour finaliser la création.
En partie de « Pièces et main d’œuvre » Grenopolis, 14 mai 2022