FRANCAISE de PAPIER
Par Ianjanavalona Rasoloarivony réduit par Romée d´Harambure
Les assassins et les pleutres à babouches ont un point commun: la nationalité française, mais tous détestent cette France qui est devenue leur ennemie immuable. Ces nouveaux «Français», ceux qui assassinent nos compatriotes et immolent nos policiers, ceux qui vénèrent la charia et exècrent la République, semble être excusés par quelques bien-pensants. Par ceux qui ont honte d´être descendant des colonisateurs et marchands d´esclaves. Honte de ces héros et de ces rois qui ont fait la France comme elle est et non comme ils le souhaitent.
Oser aimer la France pour ce qu’elle est réellement, et non comme ils veulent nous la présenter, n’est plus que l’apanage de quelques cœurs vaillants.
Si je les avais écoutés, sans doute serais-je à ce jour une de ces nombreuses personnes dont la nationalité fraîchement acquise est dissociée d´un cœur ancré ailleurs, une de ces nombreuses personnes qualifiées de «Français de papiers» –
Or la grâce de devenir français n´est pas une banale formalités et j´ai laissé la France me parler, me transporter jusqu’aux tréfonds de son âme. C’est donc à travers les personnages illustres tissant son Histoire …. que la France me racontait ses plus grandes batailles : ses peines, ses pertes, ses défaites mais aussi ses plus belles victoires.
C’est donc à travers les innombrables auteurs et poètes ayant su faire d’elle, à travers les siècles, le vivier d’une incroyable et riche littérature que j’ai appris à découvrir la beauté de sa langue. Une langue qui aujourd´hui évolue non par façons de parler mais par loi produisant des ignominies linguistiques appelées «évolutions».
Si l’on n’a guère compris que la France est éternelle, que la France est une unité transcendantale, que la France a une âme qui ne se vend pas, on ne peut décemment être français.