ATTITUDES DE CONTROVERSES
Romée d´Harambure
Par principe nous n´avons pas d´ennemis mais seulement des adversaires et nous ne sommes jamais en opposition, juste parfois en contradictions.
Pas de haine et pas d´insulte, cela est le fort des faibles qui n´ont pas d´arguments.
Laissez les faire ils ne méritent aucune contradiction tant ils sont aveuglés par leurs émotions.
Seul le silence permet de rétablir un tant soit peu une attitude convenable.
Refuser la contradiction n´est pas manifesté la faiblesse de sa position, bien au contraire.
En revanche s´insérer parfois dans une dialectique ironique par des questions bien formulées montrant l´ineptie de la position adverse est une solution sans pareille. C´est aller dans le sens de son interlocuteur sans qu´il puisse défendre sa position. Les exemples sont nombreux.
Ah vous êtes pour le sauvetage des émigrés sans papier, mais moi aussi. Figurez-vous que j´en loge quelques-uns chez moi (comprendre en France pour éviter le mensonge) et ce faisant j´ai réduit mon confort à leurs profits. Et vous combien en avez-vous prit?
Ah vous êtes pour les sans-papiers, mais moi aussi, les tampons de fonctionnaires n´ont aucune utilité, ils devraient même être supprimés car ils sont un frein à toute générosité. D´ailleurs les lois sont faites par les riches contre les pauvres. Alors surtout ne me dites pas que nous ne pouvons pas recueillir la pauvreté qui vient se réfugier chez nous. La pauvreté n´a pas de frontière, c´est comme les maladies contagieuses, elle peut frapper tout le monde et une fois pauvre toujours pauvre. C´est une situation qu´il convient de changer.
Comment ? Mais en prenant l´argent ou il est, chez les riches, dans les banques, auprès des actionnaires. Ils vous diront qu´ils ont déjà payé des impôts sur les montants qui leurs restent mais cela ne présente aucun intérêt pour régler le problème social et politique du moment. Il fut un temps où l´on fondait les cloches et les statues pour produire des munitions alors faisons de même, récoltons les biens des autres pour les distribuer à ceux qui en ont besoin.
Comme vous dites, c´est le besoin qui est la mesure de la pauvreté. Mais pourquoi se limiter au besoin des autres sans jamais se demander quel est notre propre besoin ?
Vous avez raison surtout pas d´amalgame, tous les musulmans ne sont pas des assassins et des fous d´un Dieu qui n´est ni le vôtre, ni le mien. Malheureusement se sont presque toujours des musulmans qui manifestent la loi du plus fort avec des couteaux de boucher ou la revanche qui est l´ultime argument quand la raison fait défaut. Mais n´aggraver pas les faits par une révolution contre eux. La plus part des musulmans sont des pacifistes et il suffit de les laisser faire.
D´ailleurs le principe de précaution est une règle qui ne permet aucune exception et son corolaire est de ne prendre aucune décision. Les rapports finiront dans un tiroir et justifieront par l´intermédiaire des statistiques toutes les exactions. Un brin de folie, une enfance souffreteuse, un manque d´éducation , un peu de drogue consommé juste avant les fait et vous n´êtes plus responsable de rien car c´est la société qui vous fait comme tel. Pas grave elle vous pardonne et vous demande juste de ne pas recommencer.
Oh je sais, il y a mieux pour réformer tout cela mais ne me demander pas quoi, cela me ferait paraître pour un vil réactionnaire, un qui n´a pas de cœur, pas d´impulsion sentimentale, pas de compréhension pour les démunis.